ACCEUIL

MESSAGE DU GM RELATIF A SON ENLEVEMENT AU CIEL LE 08/10/1978 A LOUDIMA + COMPLEMENTS + PASSION DU GM + Suite Message

 

A mes très, très, très chers aimés et respectés, les gros, gros, gros des gros chefs, les grands, grands, grands des grands chefs, les gros chefs, mes éminents chefs de l’ASLA OPH. Maman vice-présidente MAHOUNGOU NKELA Caroline, je vous envoie à nouveau une cassette, la troisième, faisant partie des cassettes relatives à mes messages (à l’orée du 3ème millénaire). Mais concernant cette troisième cassette, vous tacherez de la faire écouter le 16, à la fête des Rameaux, car vous aviez dit que vous la ferez écouter à LOUA. Et, vous tacherez également de faire écouter cette cassette, via le magnétophone afin que tout le monde la copie/duplique, le 23 avril à la fête de Pâque où vous serez (je ne me rappelle plus le lieu…).
Les cassettes précédentes étaient inaudibles…
Ce Message audio que j’envoie par cette cassette, vous devez le faire écouter lors de toutes les grandes Fêtes de Dieu. Veuillez demander aux frères et sœurs d’en faire des copies afin qu’ils le gardent chacun et qu’ils l’écoutent tous les jours s’ils le souhaitent/veulent.
Qu’ils écoutent ce Message audio tous les jours de leur libre et propre volonté. Ceux et celles qui souhaitent faire des copies, peuvent en faire. Mais vous garderez l’original. De même, vous aussi devez faire des copies parce que les cassettes sont des consommables qui peuvent se détériorer au fil des jours.

Ce Message audio-ci n’est pas important, il est moins important, mais je souhaiterais que vous fassiez écouter ce Message, c’est-à-dire cette troisième cassette, lors des Fêtes.

Bon vous me direz : mais pourquoi s’adresse-t-il seulement à la sœur vice-présidente du BCI et non au Comité Directeur ? Non ! Quoique Le Comité Directeur soit une Instance supérieure (les chefs au-dessus des chefs), Le BCI est également notre organe du monde entier à l’instar du Comité Directeur, mais qui est en dessous de ce dernier.  Le BCI étant un organe d’exécution, voilà pourquoi, je m’adresse à ce dernier. Si j’en parle, c’est parce que les gens vont s’interroger…comme nous avons des gros KALAKA (hommes instruits) qui diront certainement : « Mais comment… ». Mais oui, c’est comme-ça.

Toute chose à une hiérarchie, passe par une hiérarchie : Dans la hiérarchisation, telle action doit passer par tel niveau, telle autre action par tel autre niveau…Voilà pourquoi ces derniers temps, je m’adresse au BCI comme Papa ONGOUCHI est à Pointe-Noire, je m’adresse à Mama vice-présidente qui est proche, c’est-à-dire à Brazzaville. C’est pourquoi j’envoie tout à elle.

Dans ce Message audio je ne vais certainement pas parler des choses importantes. C’est moins important, mais je veux que vous le sachiez. Je ne vais pas trop parler c’est-à-dire que je ne vais pas aborder la genèse mais quelques éléments qui vous permettront d’avoir une idée globale.

Beaucoup de gens savent certainement que j’avais disparu à LOUDIMA…Pourtant, je souhaitais en parler depuis longtemps, tant d’années se sont écoulées, mais je me disais : est-ce important d’en parler ? Quel bénéfice les gens vont en tirer !

Mais aujourd’hui mon cœur (ma conscience) me dicte : « parle-leur toi-même, de ta propre bouche, parce qu’ils l’ont entendu par-ci par-là »

Premièrement je vais dire ce qui suit : Beaucoup disent qu’Emile n’est pas instruit, il n’a pas fait de longues études, il n’a pas été dans une grande école/université…Mais comment peut-il se dire Grand Maître…Mais comment… beaucoup de comment…
Oui, je n’ai pas fait de longues études. Mais à notre époque, la scolarité de notre époque, il n’y avait que 4 classes, 4 niveaux d’étude, un niveau d’étude par an pendant 4 ans. C’était, niveau1=débutant 1er, niveau2=débutant 2ème, niveau3=préparatoire 1er et niveau4=préparatoire 2ème. Ce n’était que bien après que l’Armée du Salut avait instauré le cours élémentaire première classe, mais c’était à Brazzaville. Cette nouveauté a été instaurée beaucoup d’années après, beaucoup d’années qui se sont écoulées…
Donc nous, à notre époque, mon époque à moi qui vous parle, …Je vous ai toujours dit que je suis salutiste et je resterai salutiste et je mourrai salutiste. Mais je suis LES BATELE ET LES BASIDI.

Je disais donc, à notre époque, c’était à MAKAKA dans les années 1940. Le premier poste de l’Armée du Salut était à MAKAKA. Donc je fais partie des premiers élèves qui ont fréquenté cette école de l’Armée du Salut, j’étais encore enfant, après mon séjour au Nord du pays car mon Père m’avait confié à mon cousin qui y habitait, c’est-à-dire son neveu direct. Beaucoup de gens de cette localité du nord le connaissent.  Mais ici, je ne peux pas dire son nom.
Donc en quittant le nord du pays, j’ai fait mes 4 classes : débutant 1er, débutant 2ème, préparatoire 1eret préparatoire 2ème. Mais au cours de ces quatre années d’études, je n’étais pas assidu : Au cours d’une année d’étude, je pouvais m’absenter au moins pendant 1 semaine et répétitivement. Les moniteurs et mes collègues (élèves) venaient me chercher de force, ils me ligotaient, parce que je manquais tellement « trop ». J’étais un enfant bizarre. Mais quand mes collègues (élèves) me renseignaient sur les dates des épreuves/compositions de passage (en classe supérieure), je m’y pointais. Et je réussissais, on me déclarait admis en classe supérieure.
Mais je peux vous dire très sincèrement que je n’étais pas assidu, 3 mois d’assiduité au cours de l’année n’étaient même pas atteints. Et ma mère me disait : « où as-tu appris ces cours ? Comment as-tu acquis toutes ces connaissances ? » si ma mère était encore vivante, vous vous seriez renseignés auprès d’elle pour vérifier mes dires. Car je m’absentai tellement…parce que je partais en brousse avec les autres pour chasser les rats sauvages au moyen des pièges. Car mon père nous disait : « Oh, les études ne procurent pas à manger…les études ne procurent pas d’héritage…Elles sont donc inutiles. Un homme qui a fait beaucoup d’études, lorsqu’il meurt, il ne part avec ni les laisse en héritage à quelqu’un, il meurt comme tout le monde…Donc ça ne sert pas » C’était une réalité de notre époque dans les années 40. Donc, à notre époque, je reviens encore pour vous dire qu’il n’y avait que 4 niveaux à savoir : débutant première année à l’issue de laquelle, si vous êtes admis en classe supérieure après un examen de passage, vous passez en classe de débutant deuxième année…Ainsi de suite…

Et à notre époque ce sont des blancs qui nous enseignaient. 2 femmes blanches originaires de Londres. Elles étaient nos monitrices. Ils recrutèrent ensuite 2 autres moniteurs de chez nous, 2 africains. Bien après ils étaient donc 4 au total. 
Donc, il y avait bien 4 classes, débutant premier, débutant deuxième, préparatoire premier, préparatoire deuxième et c’est fini. Parce qu’il n’y avait que ces 4 niveaux d’étude à notre époque. L’Armée du Salut nouvellement arrivée, n’avait pas ajouté d’autres classes. Même à GOMA TSETSE, l’ancien GOMA TSETSE, après le pont du DJOUE, où il avait la Mission Catholique, il n’y avait que 4 classes (4 niveaux d’étude). Au sein de la Mission Catholique, il y avait aussi les classes de ; débutant premier, débutant deuxième, préparatoire premier, préparatoire deuxième comme chez nous à l’Armée du Salut.
Comme je vous l’ai dit, je n’étais pas assidu, pas régulier aux cours, si je vous dis que je suis allé régulièrement en cours au cours d’une année scolaire, alors je vous mens. Car je m’absentais beaucoup et les moniteurs m’aimaient bien parce que j’étais un peu intelligent. A l’approche des examens, s’ils ne me voient pas aux cours, ils viennent me chercher de force, ils me ligotent et me plongent dans l’eau (toilette). Ils me ligotaient avec les fils végétaux (KOJA, NTSAMBI), je ne sais pas si vous connaissez…ils m’attachaient avec…renseignez-vous auprès des gens qui connaissent. Ils me liaient les pieds et les mains et m’embarquaient sur leurs épaules devant mes collègues…Et je criais : « laissez-moi… » …Mes collègues nous suivaient derrière…et c’était ça.

Voilà pourquoi les gros chefs disent : « lui, c’est un vaurien, il n’a pas fait des longues études… ». Oui, mais Dieu dans Sa Toute Puissance m’avait fait faire des longues études. Quand je suis rentré de mon séjour au nord du pays, après avoir suivi les 4 années d’étude dont je vous ai parlées, Dieu m’avait mis dans Son Ecole : J’étais mort, plongé dans un coma profond sans assistance médicale pendant 3 ans et demi. Mes pieds…tout mon corps ne fonctionnait plus, était inerte. Cela est arrivé un matin au dehors, dans la rue. Un homme me récupéra dans cet état comateux car il se disait : « cet enfant souffrant…certainement, appartient à un homme... un homme comme moi l’a mis au monde… » Il me récupéra…Si vous lisiez les documents, vous seriez au courant de cette histoire que j’avais déjà relatée au Roi David et ce dernier l’avait écrit dans un/des livre(s). C’est parce que les gens de LOUZOLO ne s’intéressent jamais à ma vie et à mon histoire. Mes livres et affaires me concernant sont inutiles pour eux, voilà pourquoi ils ne s’y intéressent pas ni les lisent. Alors que ce sont des histoires qu’ils devraient connaitre ! Peut-être un jour on leur posera la question à mon sujet…Mais que pourront-ils répondre s’ils ne savent pas ? Vous dites : « les choses d’Emile là, c’est rien ça...les vraies choses, pour nous, sont celles qui viendront du Ciel » Oh ! Non ! Puisque vous êtes à LOUZOLO, vous devez connaitre l’histoire de LOUZOLO. Vous devriez connaître l’histoire de celui qui a créé LOUZOLO, de son Président Fondateur : qui est-il, comment a-t-il commencé…tout ça… »

Donc Dieu m’avait mis dans Son Ecole, pendant 3 ans et demi, j’étais un homme mort, mes pieds…tout ça, ne bougeaient plus. Vous connaissez l’état d’un homme mort, inerte ! Alors que le reste de mon corps était inerte, il y avait encore des battements très faibles, à peine perceptibles, au niveau de mon coup, au niveau de la gorge. De fois, ces battements semblaient s’arrêter et repartaient ... c’est ça qui motivait cet homme de me garder chez lui. Ce dernier avait une activité professionnelle. En partant au boulot, il se disait : « peut-être qu’à mon retour, je trouverai cet enfant mort ».

Pendant ce temps, mes parents avaient oublié qu’ils avaient un enfant que je suis. Que ce soit du côté maternel, des oncles maternels…que du côté paternel…en fait, mon père pensait que j’étais chez ma famille maternelle. Ma mère et mes oncles maternels pensaient que j’étais chez ma famille paternelle parce que je restais souvent chez mon père. Voilà pourquoi personne ne s’inquiétait. Donc, pendant tout ce temps-là, que ce soit du côté de mon père ou du côté de ma mère, personne ne me cherchait. Dieu avait résolu que cela soit ainsi.

Donc, pendant trois ans et demi je dis bien. Dieu a fait de telle sorte que je reste dans cet état. Vous le savez bien, un corps resté inerte pendant 3 ans et demi devient squelettique…Mais ce papa-là qui m’avait récupéré, ne m’avait pas abandonné. Ce papa était originaire d’un village (ville) situé aux abords du chemin de fer après MARCHAND, en direction du nord…selon ses propres dires. Je ne le connaissais pas mais il m’avait ramassé. Ce n’est qu’après ma guérison que nous avons fait connaissance. Mais ce papa était décédé. Il se prénommait Fidèle, Monsieur Fidèle. Il était un charpentier. Il était mort. Evidemment après notre rencontre, il s’était marié…tout ça, je ne peux pas vous le dire car je n’ai pas assez de bande dans la cassette pour en relater.

C’est comme cela que Dieu m’avait fait entrer dans Son Ecole pendant 3 ans et demi, j’étais mort. Si vous lisiez les documents y relatifs, que j’ai demandés d’éditer/écrire. Le Roi David l’avait écrit. Evidemment il y a beaucoup de choses dans ce grand livre, il y a beaucoup de choses.  Mais concernant ce livre, on m’a dit de le surseoir pour le moment.

Vous aviez appris que j’avais disparu à LOUDIMA Gare. En fait, c’est de cela dont je souhaitais vous parler dans cette cassette, c’est le sujet principal. Si je vous ai parlé de ma scolarité pour répondre à ceux qui disent que je n’ai pas fait des longues études, c’est parce que j’ai seulement voulu vous dire que, c’est vrai je n’ai pas fait de longues études, mais Dieu m’avait fait entrer dans Son Ecole pendant 3 ans et demi. J’étais mort. Je ne respirais plus. Mais il y avait encore des battements au niveau du coup…ça on laisse tomber.

En 1978, j’avais envoyé quelqu’un à Brazzaville chez papa NKOURISSA, papa BIZA, papa YOULOU, papa MBEMBA…Les papas, YOULOU, BIZA BOUNTSANA Gabriel, MPASSI MOUNZEMBELE André, NKOURISSA ne savaient pas comment prier à LOUZOLO, ils ne le savaient pas. Personne ne savait. Ainsi que le défunt NKOUNKOU Joachim qui était le premier membre du Congo. Ils ne savaient pas. Mais à Pointe Noire, j’étais allé leur montrer comment prier. Donc, j’avais envoyé quelqu’un à Brazzaville chez papa NKOURISSA pour leur montrer, tous réunis, comment on prie chez nous à LOUZOLO. Cet envoyé spécial était arrivé à Brazzaville où il était bien accueilli et bien escorté. Renseignez-vous chez Tata (Papa) BIZA, Tata NKOURISSA, Tata MPASSI MOUNZEMBELE André pour vérifier mes dires. Ils vous diront ce que je vous dis.
C’est bien moi qui avais envoyé cet homme parce que je savais qu’après les avoir laissés à Brazzaville, ils ne savaient pas comment faire, que faire, comment il faut procéder pour prier chez nous. Voilà pourquoi j’avais envoyé cet homme à Brazzaville, depuis Pointe Noire, pour leur montrer comment prier. Ce frère-là, disais-je, je l’avais envoyé depuis Pointe Noire pour montrer aux papa NKOURISSA et les autres membres comment prier à LOUZOLO. Comme il était tellement bien accueilli/reçu, toujours bien escorté… Tata (Papa) MBEMBA Etienne qu’il me pardonne, voulait passer membre confirmé du coup. Ce dernier disait : « moi je ne veux rien savoir, je vais payer… » quoique mon envoyé le dissuadait car il ne fallait pas qu’il brûle les étapes et qu’il suive la procédure pour devenir membre confirmé en vain. Papa MBEMBA Etienne ne voulait rien savoir…tellement qu’il insistait, mon envoyé leur a demandé de lui permettre de venir me consulter à LOUDIMA.  Chose qui a été accordée, ils lui payèrent le billet aller/retour pour LOUDIMA. Il vint donc à LOUDIMA me poser la question, si ce Papa MBEMBA Etienne pouvait passer membre confirmé automatiquement, du coup, sans suivre les étapes (ancienneté). Je lui ai dit : OUI c’est possible, car c’est la volonté de tout un chacun.
Après cette consultation, ce frère était reparti à Brazzaville pour faire passer Papa MBEMBA Etienne membre confirmé en lui montrant comment procéder (par courrier comme on le fait).

A la fin de la mission de mon envoyé, les présents/cadeaux/dons adressés à moi lui avaient été remis afin qu’ils les déposent chez moi à LOUDIMA. C’étaient essentiellement des aliments, du comestible. D’autres choses/biens/présents, qu’il avait ramenés à Pointe Noire, lui avaient été également remis…

Arrivé à Ponte Noire, il fit le compte rendu aux autres et s’exprima : « Ah, moi, ils m’ont bien reçu ! J’étais escorté à Brazzaville ! Mais le jour où lui-même Emile ira à Brazzaville…Quel accueil lui réserveront-ils ? C’est à partir de ce moment qu’ils commencèrent à conspirer contre moi. C’est de là que commença ma passion, la passion du Grand Maître. C’est comme cela que tout a commencé.

Car l’accueil particulier/chaleureux/fructueux/honorable qui a été réservé à ce frère à Brazzaville par les Papas, BIZA, NKOURISSA, MPASSI MOUNZEBELE, YOULOU, NKOUNKOU Joachim, suscita la convoitise et la jalousie…Parce qu’à Brazzaville, ils (les Papas) s’étaient organisés pour le recevoir, ils cotisaient pour bien le recevoir et lui faire plaisir…
Il se disait : « c’est à moi qu’ils ont réservé cet accueil ! Mais le jour où lui-même Emile viendra à Brazzaville…Mais c’est pas possible ! »

Alors lui et l’autre président resté à Pointe Noire, complotèrent contre moi. Pour rappel, à Pointe Noire j’avais mis 2 bureaux en place, comme vous le lisez dans la brochure relative à ma passion, la passion du Grand Maître. Si j’en parle en vous donnant ces détails, c’est pour que vous vous rappeliez cette histoire notamment : Comment cela a débuté. Quel en était le mobile/but…pourquoi cette attitude, ce revirement de la part de mes collaborateurs au niveau de Pointe Noire…

C’est parce que mon envoyé était bien accueilli, il avait reçu des cadeaux et certainement de l’argent…et cela a suscité sa convoitise et sa jalousie car il ruminait désormais et se disait : « Ah c’est seulement à moi, simple envoyé qu’ils ont fait cela ! Mais le jour où Emile lui-même viendra ici…Mais c’est pas possible (comment vont-ils le recevoir en tant que propriétaire de la chose) !
(Mieux vaut être propriétaire que simple envoyé)
Voilà pourquoi ils complotèrent contre moi et firent ce que bon leur semblait. Tout ceci, vous le lisez…

Bon, en 1978 je quittais LOUDIMA pour me rendre à Pointe Noire afin d’inspecter, de voir comment les structures fonctionnaient. Arrivé à Pointe Noire, on m’informa que le climat était délétère, l’ambiance pourrie. Je leur demandai ce qui se passait et Ils me dirent : « ici, ça ne va pas ! il y a la mésentente entre les 2 groupes, les 2 présidents se disputent…ça ne va pas ! ». 

Or c’était une façon pour eux de m’avoir. C’est comme à Brazzaville, les gens créent des situations pour que les gens se séparent, pour que les gens ne s’entendent pas, tout ça afin de nuire à Emile (de lui faire du mal). Oh, c’est stupide. Faire du mal à Emile, lui nuire, c’est une pure bêtise !
Je vous ai toujours dit qu’ici c’est chez vous mais chez nous, dans Notre Cité/Pays, personne ne passera sans me voir. Ça, vous devez le retenir une bonne fois pour toute.

C’était une parenthèse.

Alors je m’étais donc rendu à Pointe Noire et j’étais allé chercher le défunt BARON pour lui demander de m’accompagner chez les 2 présidents « en conflit ». Il était 18h, nous nous étions rendus à MAHOUATA où je souhaitais rencontrer les 2 présidents qui s’y trouvaient déjà car j’avais demandé au président de TSETSE de se rendre à MAHOUATA…

Nous y étions et beaucoup de paroles méchantes sortirent de leurs bouches…D’aucuns disaient : « Emile peut être votre Grand Maître, mais plus jamais pour nous ! » ils claquaient les portes…Tout ça ! Le défunt BARON avait fait ce témoignage à ceux qui étaient à LOUDIMA.
Donc, après avoir entendu ces paroles, je dis au défunt BARON : partons !

Le défunt BARON m’accompagna jusqu’à mon domicile à MVOUNGOU puis s’en alla chez lui à MBOTA. Le lendemain matin, le défunt BARON avant d’aller au boulot, était venu me voir pour me demander si tout allait bien. Il me dit : « Grand Maître tu es bien réveillé ? Ça va ? » Oui, ça va, je lui répondis. Il ajouta : « bon, je m’en vais au boulot » …Ok, mais le soir je rentre à LOUDIMA, lui dis-je.

Le soir je pris le train (micheline comme on l’appelait à l’époque). Je pris le train de 17h et nous sommes arrivés à LOUDIMA à 1h du matin. Je descendis du train et me rendis chez moi. Lorsque je partais chez moi, le beau-frère…D’ailleurs (je me suis trompé).

J’avais quitté Pointe Noire le lendemain matin et non le soir à 17h comme je l’ai dit ci-haut, quand le défunt BARON était passé me voir avant d’aller au boulot, je lui avais dit que je rentrerai à LOUDIMA le lendemain matin. J’avais donc passé 2 nuits à Pointe-Noire.

Le défunt BARON et moi furent amis. Je lui avais donc dit : « demain matin je prendrai le train à la grande gare de Pointe noire pour me rendre à LOUDIMA ». Il me répondit : « Ok, et tous ces problèmes… ». Je lui répondis : « laissons couler, laissons faire pour l’instant… »
Je pris le train le matin et je fus arrivé à LOUDIMA à 13h, 13h et quart. Je descendis du train et me rendis chez moi. Mais un frère que j’avais préalablement emmené à Pointe Noire puis présenté aux 2 présidents, y était déjà présent avant moi ; il en était informé. Quand j’étais arrivé à LOUDIMA, j’avais vu les gens dire : « c’est lui, il s’agit de lui… ». Ce frère se prénommait Séraphin, que vous connaissez certainement en lisant ma passion. Il était venu faire la publicité (annoncer) à LOUDIMA à tout le monde que ma vie était en danger à Pointe Noire, que je serai mis à mort. Il disait : « celui-là sera mis à mort à Pointe Noire. Je viens de Pointe Noire où on m’a dit : ton type-là, nous allons le tuer ici ».

Une dame me voyant, m’avait reconnu et me disait : « fils, tu es arrivé ! mais nous avons appris les mauvaises nouvelles contre toi à Pointe Noire ». Je lui répondis : mais quelles mauvaises nouvelles, de quoi s’agit -il ? Elle me dit : « Séraphin nous a tout dit... » Ca ne fait rien…lui disais-je.

(Quand j’étais revenu à LOUDIMA) …J’étais logé dans la maison du frère MAMPOUYA Gothard Samuel que vous connaissez, il est le vice-président du BUCOREB, président de la section de NKAYI, il est BATELE ET LES BASIDI ; MAMPOUYA Samuel Gothard, car Il m’avait dit : « des étrangers venant du village logent actuellement chez toi donc, c’est chez moi, dans ma maison, dans la chambre réservée aux étrangers, que tu vas passer la nuit. Mais le crochet (serrure) a été enlevée/arrachée de la porte coté intérieur (tu ne peux pas fermer la porte de l’intérieur). Je fermerai la porte de l’extérieur, donc je t’enfermerai, je retirerai la clé et demain matin avant d’aller au travail, je reviendrai t’ouvrir… Pas de problème, lui dis-je. Le frère Gothard fut directeur en ces temps-là. Il était le directeur de 2 écoles à LOUDIMA. Il était le directeur de ces 2 écoles qui étaient à LOUDIMA. Alors il me plaça dans la chambre de sa maison, réservée aux étrangers. Il ferma la porte, retira sa clé et partit dormir. Il n’y avait pas de fenêtre dans cette chambre où je devais passer la nuit…Il n’y avait qu’une porte…car ce n’était qu’une chambre de passage, réservée aux étrangers.  

Resté seul, dans la chambre, j’ai posé mon sac de voyage sur la chaise qui s’y trouvait puis je me suis assis sur le lit. Une grande tristesse me saisit, une tristesse terrible m’envahit et je disais : les gens à qui je fais le bien, vraiment, me rendent maintenant le mal ? C’est à cause du bien que je leur aie fait ? Alors que j’ai trouvé beaucoup parmi eux dans la souffrance, dans des situations difficiles !

Donc je pensais…et à 20h, il était 20h. C’était un dimanche à 20h. Tellement que les soucis m’avaient envahi, Dieu m’avait envoyé 3 Anges, j’étais assis, je regardais, j’étais éveillé, je n’étais pas en train de dormir. 3 Anges blancs comme on les représente. 3 anges comme on les représente dans les images/icônes. Les Anges…Un Ange s’était mis devant moi et je le suivais. Les deux autres étaient derrière moi et nous fûmes partis. Ils me déposèrent sur Une Haute Montagne et me dirent : mets-toi à genou. Les 3 anges m’encadrèrent. J’y suis resté 3 jours sous un soleil brulant et très intense. Toute l’eau de mon corps s’évapora ainsi que tout mon sang. Je m’étais rendu compte que je n’avais plus d’eau et de sang dans mon corps lorsque je voulais remuer ma langue en vain et que je n’arrivais même pas à ouvrir ma bouche.
Cela étant, nous fûmes partis. J’avais ma tenue de couleur rouge bordeaux sur le corps (j’étais habillé en rouge bordeaux), une chemise à manches courtes et un pantalon, très légers et souples avec des tongs (sandales) aux pieds car je ne porte que des tongs (mes chaussures préférées).

Donc après les 3 jours pendant lesquels toute l’eau et tout le sang de mon corps s’étaient évaporés, nous fûmes partis et fûmes arrivés aux Cieux.
J’y suis parti moi, avec ce corps que vous voyiez à la montagne. Ce corps ci est monté aux Cieux, VIVANT.
Quand nous fûmes arrivés dans les Cieux, ils me déposèrent quelque part où il y avait une joie sans fin. J’y suis resté et quelques jours après, je me suis rappelé que j’avais laissé ma femme enceinte sur la terre. Je me disais : l’enfant une fois né, demandera certainement à sa mère : où est mon père ? C’est ce souci qui me fit revenir sur la terre. D’où me vint l’idée de supplier Dieu pour qu’Il me permette de revenir sur la terre afin de rassurer ma femme et de lui dire que je ne suis plus avec elle sur la terre, mais que je suis désormais au Pays de mon Père.
Pour ce faire, je m’étais mis à genou c’était un vendredi (et non mercredi), et j’avais vu Jésus au loin sur Une Montagne, en train de marcher très lentement et doucement, ses bras (croisés) derrière le dos. Sa chevelure et sa Barbe blanches, descendaient jusque sur la terre…et nous marchons dessus, nous les terriens, nous qui sommes sur cette terre, nous marchons sur la barbe et la chevelure de Jésus. C’est-à-dire sa barbe et sa chevelure sont tellement longues (ont tellement poussé) ; entremêlées, elles descendent/arrivent jusque chez nous ici sur la terre.
Ah…Laissons tomber ! (C’est tellement mystérieux)
Donc, Il passait au loin, sur la Montagne, très lentement et doucement. Il regardait devant lui sans détourner son regard (tout droit). Lorsqu’Il est arrivé au-dessus de moi, car j’étais en dessous de lui, très en dessous de lui qui était sur une Montagne très éloigné de moi… Il passait et je ne sais pas où Il se rendait. Arrivé au-dessus de là où j’étais, Il me disait : Ah Emile, Emile qui aime les hommes ! Donc veux-tu retourner sur la terre ? Alors que les hommes ne t’aiment pas ! Laisse-les, nous finirons par les avoir tous ici. Laisse-les !
Je lui disais : Pardon Papa, Jésus pardon : permets-moi d’aller dire seulement à ma femme que je ne suis plus sur la terre mais aux cotés de Mon Père. Je dis bien que c’était Jésus. Jésus Lui-même ! Je l’avais vu de mes propres yeux en 1978. J’avais vu Jésus avec mon corps ci de péchés. Je L’ai vu aux Cieux je dis bien, parce que j’ai été enlevé et j’étais monté en chair et en os, portant ma tenue de couleur rouge bordeaux, mes tongs, ma montre bracelet et une lampe de poche (torche).

Je suppliais Jésus en disant : Pardon Jésus, pardon Père Dieu, permets-moi de retourner sur la terre pour sensibiliser ma femme…

C’était Jésus qui me répondait. Ce que je suis en train de vous dire, le jour où nous serons rassemblés dans le Royaume des Cieux vous l’entendrez, vous le verrez !

Ah Emile qui aime les hommes ! Mais laisse-les ! Les hommes ne t’aiment pas ! Laisse-les, nous finirons par les avoir tous ici. C’est ce que Jésus me disait.
 
Je le suppliais encore en lui disant : j’y retourne seulement pour sensibiliser et rassurer ma femme à cause de l’enfant qui va naître…

Il me quitta, marchant toujours très lentement et doucement et quand Il est arrivé quelque part, je ne sais pas où, les 3 Anges vinrent de nouveau vers moi. Ils me levèrent parce que j’étais à genoux. J’étais à genoux…Ah, laissons tomber.
Là-bas, là où j’étais, Ah non…La joie qui s’y trouve est incomparable…un temps très agréable. Une lumière teintée de jaune avec un tout petit peu de rouge... Une lumière extraordinaire... Les Anges me dirent allons-y, Je me suis levé (avec l’aide des Anges), comme toujours, un Ange se plaça devant moi, je le suivis et deux autres derrière nous suivirent. Mais je ne sais pas si nous avions fait un pas ou 2 pas ou 3, je ne me souviens plus. Ensemble, nous avions fait un pas puis un autre et l’Ange qui était devant moi se tourna me tendit la main pour me saluer et me dit : « au revoir, vas en paix ». Les 2 Anges qui me suivaient me tendirent également la main, l’un à la suite de l’autre, pour me saluer en me disant : « au revoir, va en paix ». Dès qu’ils m’ont quitté, je me suis retrouvé ici sur cette terre. C’est-à-dire Ah mes gros chefs, il y a des mystères ! il existe des miracles ! Les prodiges existent, des choses qui dépassent notre entendement, inexplicables…Nous ne savons pas si Les Cieux sont ici sur terre ou ailleurs, nous ne savons pas. Parce que nous avions fait peut-être un ou deux pas seulement et eux (les Anges) savaient que nous étions déjà arrivés sur la terre.
Alors pendant tout ce temps-là, mes sens ne fonctionnaient plus, j’étais devenu sourd et aveugle…Je me disais : Père Dieu, où suis-je !... Les Anges me déposèrent sur une certaine Montagne à LOUDIMA, une haute Montagne à LOUDIMA. Car à LOUDIMA il y a une zone montagneuse. Au milieu des hautes herbes où je me trouvais, je me disais : comment vais-je m’en sortir ? Que vais-je devenir ? Que faire ? Pendant tout ce temps, je n’avais pas mangé. C’est-à-dire depuis que j’avais quitté Pointe Noire, mon séjour aux Cieux et jusqu’à mon retour sur la terre, je n’avais pas mangé. Il y avait tellement de la joie aux Cieux…c’est bien après que je me suis rappelé que je n’avais pas prévenu/sensibilisé ma femme que je n’étais plus sur la terre…car je me disais : « Que répondrait-elle si l’enfant qui va naître lui réclame son père (où est-il ?) ? c’est à cause de cet enfant que je suis revenu sur la terre, mon fils nommé LOUFOUA ISMAEL que vous connaissez.

Donc, mes gros chefs, mes très, très, très chers aimés et respectés, mes gros KALAKA, si tu veux prier Ton Dieu, prie-Le mais n’examines pas au préalable la vie d’Emile pour le faire. Alors qu’Emile est un pauvre type, il n’est pas intellectuel, il n’a pas fait des longues études. Si vous basez votre foi sur ces faits/constats, vous vous découragerez et abandonnerez la prière. Par rapport à ce que vous êtes, par rapport à votre rang social, en vous comparant à moi, vous me déconsidèrerez et me traiterez de pauvre type. Oui, je suis un pauvre type, je l’admets…

…Donc cet enfant s’appelle KADY LOUFOUA Christian Ismaël. C’est pour lui que j’étais revenu sur la terre. Sinon, je serai parti et vous ne verriez plus. Certainement aussi, vous qui êtes à Brazzaville, vous ne m’auriez pas connu.

Etant sur cette haute montagne à LOUDIMA où les anges me déposèrent, tellement que j’étais fatigué, je me suis endormi. J’avais dormi jusqu’au matin. Au matin, je me suis réveillé ne sachant pas où aller. Je ne voulais pas me déplacer le jour de peur que les gens me voient…car je craignais qu’il leur arrive quelque chose d’imprévu. Voilà pourquoi j’avais peur, très peur, de rencontrer les hommes, car je n’avais plus le même corps, le corps sorti des entrailles de ma mère était changé/remplacé par un nouveau. Mon corps de naissance s’était évaporé. Ils m’avaient donné un autre corps, un autre sang ainsi qu’une autre eau. Le corps que je porte actuellement n’est pas celui avec lequel je suis né. C’en est un autre, ce corps ci que vous voyez.

…J’avais passé 2 nuits sur cette haute Montagne et la troisième nuit, (retrouvant mes sens), j’entendis le klaxon d’une locomotive qui me permit de trouver où se situait la gare de LOUDIMA. Je suivis cette direction, ce que j’avais vu et vécu en chemin…je ne peux pas vous en parler. Mais je vais vous parler d’autres choses. En chemin, tellement qu’il y avait beaucoup de hautes Montagnes aux alentours, j’entendis une voix qui me dire : « Emile, c’est toi que nous attendions ». Cette voix venait d’une haute montagne où s’étaient réunies beaucoup de personnes : une Population Immense, un Peuple Grandiose, un Peuple de Dieu y compris Papa Abraham. Moi Emile avais vu Papa Abraham et c’est lui qui disait : « Emile, c’est toi que nous attendions pour diriger cette assemblée ». Ils étaient sur une haute montagne que je devais escalader pour les rejoindre. Je montais, montais, montais et j’étais vivant, je dis bien vivant. Je montais, montais, montais sur cette montagne où s’étaient réunies beaucoup de personnes. Papa Abraham y était et je l’avais vu, je le reprécise parce qu’il faut que je vous dise des choses ! Je ne vous dirai pas tout mais l’essentiel.
Donc, c’est Papa Abraham qui disait : « c’est toi que nous attendions pour diriger cette assemblée ». C’était sa voix que j’entendis. Je lui avais répondu : « je vais le faire, mais veuillez me pardonner, je suis très fatigué... ».
Puis, j’avais exécuté tout ce qu’il m’avait demandé de faire et à l’aube, je suis descendu de cette montagne où ils étaient tous réunis après qu’ils m’ont souhaité bon retour.  J’étais bien vivant, ce n’était pas une vision ou un rêve mais réel...en chair et en os.
J’étais descendu de cette montagne…
Je vais écourter parce que je n’ai plus assez de bande dans la cassette. J’avais traversé 3 fois (…, le fleuve ? la rivière ? La ville?) de LOUDIMA puis je suis arrivé à la gare de LOUDIMA près du domicile de Monsieur Gothard. Mais, je ne me retrouvais plus, je n’arrivais plus à localiser son domicile à partir de la gare, faisant des va et vient 3 fois de suite autour de la gare en vain…Je me disais : comment vais-je m’en sortir ! A force de tourner autour de la gare pour me repérer, j’étais passé à côté d’une boulangerie et je me suis rappelé qu’on y venait acheter du pain et que non loin de là se trouvait la maison de papa MOUANZA. Papa MOUANZA vendait du café à LOUDIMA et c’est chez lui que je partais boire mon café... J’ai retrouvé la maison de papa MOUANZA et je suis rentré (dans la parcelle). J’ai frappé à sa porte, il revenait de la pêche. Qui est-ce, me répondit papa MOUANZA. C’est moi Emile, lui dis-je. Emile ? Nous te cherchions ici, les moniteurs sont dans la panique à cause de ta disparition ! Depuis tout ce temps que tu as disparu, Monsieur Gothard se demande toujours comment va-t-il s’expliquer/se justifier auprès de ta famille car c’est chez lui, où il t’avait logé, que tu as disparu…Alors que c’est lui qui avait fermé la porte de la chambre où tu devais passer la nuit…Je vous prie de vérifier ce que je vous relate auprès de Monsieur GOTHARD MAMPOUYA Samuel. Demandez-lui sincèrement si oui ou non je mens…Ils me cherchaient. Alors Papa MOUANZA me dira: attends, je vais me changer puis je vais t'accompagner chez Monsieur Gothard. Mais nous ici te cherchions nuit et jour ces jours-ci! Ici, ta disparition est devenue une affaire qui défraie la chronique.

Nous partîmes, arrivés chez Monsieur Gothard, il frappa à la porte.... Parce que, chaque soir tous les moniteurs se rendaient chez Monsieur Gothard pour savoir si on m'a retrouvé ou pas... Ils étaient tous réunis dans le salon de Monsieur Gothard, son salon était spacieux. Lorsque Papa MOUANZA frappa à la porte, toc, toc, toc...qui est-ce répondit Monsieur Gothard. C'est moi Papa MOUANZA. Monsieur Gothard: qu'est ce qui se passe? Papa MOUANZA: celui que nous cherchions est là présent avec moi. Monsieur Gothard: il est là, présent? Les moniteurs sortaient l'un après l'autre et un seul à la fois sans mot dire. Il y avait un silence de mort. Parce que c n'était pas possible. Parce que pendant beaucoup de jours...Ils sont donc sortis et moi, je suis entré et suis allé m'installer dans un coin du salon. Parce que je ne voulais pas être proche des hommes. Parce que je souhaitais rester seul loin des hommes [de peur qu’ils leur arrivent quelque chose d’imprévu suite à la transformation de mon corps], Monsieur GOTHARD m’observait/regardait moi également. Papa MOUANZA me laissa chez Monsieur GOTHARD et partit. J’étais resté avec Monsieur Gothard, son épouse ainsi que ses enfants. Je m’étais installé à l’angle (au coin) assis sur une chaise…Je demandais à Monsieur GOTHARD s’il y avait des mangues. Il me répondait : « oui, les mangues y sont, elles ont pris du volume ». Préparez-les-moi : pillez-les au mortier et ajouter-y beaucoup de piments lui dis-je. Ils me les préparèrent rapidement et m'apportèrent le plat à base de mangues pillées au piment que j’eu mangé…
Tellement que c’est long, je vais écourter…
Après avoir mangé…je lui avais dit : maintenant je vais bouger. Ah non, peut-être que tu vas encore disparaitre et me mettre dans une situation difficile…me disait-il. Non, je m’en irai plus, lui disais-je. Il m’introduisit dans la même chambre où j’étais enlevé par les 3 anges pour dormir. Le lendemain matin, Dieu me dit : « tu resteras enfermé dans cette chambre pendant 1 mois et demi, tu ne dois pas voir les gens, les gens ne doivent pas venir te voir, tu resteras seul ici pendant 1 mois et demi ».  J’y étais resté 1 mois et demi. Après avoir passé 1 mois et demi, Dieu me dit : « Tu peux maintenant sortir et voir les gens ».
Voilà comment j’avais disparu chez Monsieur GOTHARD. Dieu m’avait envoyé Ses 3 Anges parce que j’étais tellement « trop » triste et me disait : « Ah, toutes les souffrances que j’endure pour le bonheur/bénéfice des gens, c’est comme ça qu’ils me remercient ? » C’est là que ma tristesse monta chez Dieu et Dieu m’envoya les Anges, 3 anges qui vinrent me chercher. J’étais monté aux Cieux avec ce corps ci.

Donc, voilà mes gros chefs, mes frères et sœurs, le récit (succinct) de mon enlèvement…tellement que c’est long, je l’ai écourté pour que vous sachiez l’essentiel parce que beaucoup de personnes avaient appris que j’avais disparu mais ils ne savaient pas où j’étais parti, comment cela s’était déroulé, voilà pourquoi je vous ai dit de quoi il s’agissait.

Parce que Jésus avait refusé de me laisser revenir sur la terre. Il me disait : « tu aimes les gens, mais les gens ne t’aiment pas. Laisse-les, nous allons les avoir ici ». C’était Jésus qui parlait et Il passait sur une Montagne, en haut par rapport à là où j’étais.

Tu aimes les hommes, mais les hommes ne t’aiment pas, laisse-les, nous allons les avoir ici. C’est ce que disait Jésus. Je Le suppliais en Lui disant : « oui, mais permets-moi tout simplement d’aller sensibiliser ma femme que j’ai laissé enceinte pour qu’elle sache que je suis ici et qu’elle sache répondre à l’enfant qui va naître si ce dernier lui demande où est son père…

Ah Emile qui aime les hommes, alors que les hommes ne t’aiment pas. Mais laisse-les ! Me retorquait Jésus.

Voilà mes gros chefs, ce que j’avais à vous dire…

COMPLEMENTS MESSAGE GM RELATIF A L'ENLEVEMENT DU GM AU CIEL

1.Complément n°1

 

RENCONTRE AVEC PAPA ABRAHAM PARTIE 1

Lorsque je fus enlevé au Ciel et revenu sur la terre puis monté sur une certaine Montagne pour aller diriger une séance où on m’attendait, comme je vous l’avais déjà relaté dans la cassette audio relative à mon enlèvement au Ciel, la personne qui m’attendait est Papa Abraham. C’est Papa Abraham qui m’attendait et c’est lui qui m’avait tendu sa main pour me saluer. Il me tendit sa main droite pour me saluer, il me salua et me dit : « c’est toi Emile qu’on attendait pour diriger cette séance ». Papa Abraham m’avait salué ce jour-là. Nous nous sommes salués : il avait tenu ma main et moi également. Il était assis, il me tendit sa main droite, moi aussi lui tendis ma main droite, et nous nous sommes salués puis il me dit : c’est toi Emile que nous attendions pour diriger cette Assemblée. C’était à 20h00 (08h du soir). J’avais dirigé cette Assemblée de 20H00 à 06h00 du matin. C’est alors que j’avais dit à Papa Abraham : « Bon, Papa Abraham, je pars parce que j’ai terminé… » Papa Abraham me dit : d’accord, au revoir, va en paix.
Je l’avais dit dans un de mes messages audio sur cassette, mais lorsque vous jouez cette histoire/scène/pièce dans un théâtre ou un sketch, je ne vous entends/vois pas dire que « moi aussi avais tenu la main de Papa Abraham pour le saluer lorsque ce dernier m’avait tendu sa main droite quand je suis revenu sur la terre après mon enlèvement qui avait eu lieu en 1978.

A mon retour sur la terre, à 20h00, on m’avait appelé pour que j’aille diriger une Assemblée sur une haute Montagne là-bas à LOUDIMA.

Les 3 Anges (lorsqu’ils m’enlevèrent) m’avaient mis à genoux sur une Montagne et lorsque je fus revenu (lorsqu’ils me ramenèrent), ils m’avaient déposé sur une Montagne où j’étais resté une nuit (plus une journée). La deuxième nuit, j’avais entendu une voix m’appeler, c’était la voix de Papa Abraham, qui m’appelait d’une autre Montagne, très haute et parsemée/constituée de pierres. Je montais cette montagne à pieds. Et c’est là que j’avais trouvé Papa Abraham qui était devant tout le monde, c’est alors qu’il me salua et me dit « c’est toi qu’on attendait pour diriger cette Assemblée ». Il me tendit la main, me salua en me disant : « c’est toi que nous attendions pour diriger cette séance ». Je lui disais : « Ah Papa Abraham, je suis fatigué vraiment, je suis très épuisé... ». Cela étant, j’avais dirigé cette Assemblée de 20h00, (l’heure à laquelle j’y étais arrivé en ce lieu) jusqu’à 06h du matin.

Tout le monde y était, TOUT LE ROYUAME CELESTE Y ETAIT !

Et c’est à moi qu’on avait donné la responsabilité de diriger cette Assemblée de 20h jusqu’à 06h du matin. Et après, j’étais parti.

Cela se passait en 1978 à LOUDIMA.

2.Complément n°2

 

RENCONTRE AVEC PAPA ABRAHAM PARTIE2

Nombreux pensent que...et disent : « Mais Emile, ce n’est qu’un pauvre type ! »..tout ça!...Oui, je ne suis qu’un ver terre, un ver de terre, un vaut rien, un Mbua-nkanda.  Mais, du retour des Cieux, car je vous l’ai dit, j’avais quitté Pointe Noire, à cause des persécutions, pour Loudima où je devais aller prier mon Dieu et Ce Dernier m’envoya trois anges qui m’avaient enlevé vivant jusqu’aux Cieux. J’étais vivant, pas mort, j’avais mes vêtements et ma torche que j’avais ramenés de Pointe Noire et j’avais fait près de deux semaines là bas aux Cieux. Sur mon chemin de retour, à 20h, sur une haute montagne, Papa Abraham, celui que nous lisons [dans La Bible], celui qui avait délivré les enfants d'Israël en Egypte, ce Papa-là. Papa Abraham, m'attendait sur une très haute montagne donnée afin que je vienne diriger l’Assemblée. A 20h, je m’étais mis à escalader cette montagne, j’étais très fatigué car depuis mon retour de Pointe Noire et mon séjour dans les Cieux, je n’avais rien mangé. C’était bien Papa Abraham, celui dont on parle dans la bible. Ce que  je vous dis, ce n’est pas des on-dit, je ne suis pas comme ceux là qui disent : j’ai rêvé, Dieu est venu me donner une vision ou encore j’ai eu des visions, … non ! Je ne suis pas un homme des rêves ou moins encore des visions. J’étais vivant le jour où Dieu m’avait confié sa mission. Je n’étais pas dans le sommeil, je ne dormais pas, je ne rêvais pas, ce n’était pas des visions, non ! J’étais vivant et Dieu vient souvent me voir en tant que homme vivant, pas dans un quelconque rêve, non, non et non ! Nous l’entendons chez certains, que Dieu est venu me donner une vision ou encore que j’ai rêvé. Avec moi Emile, ce ne sont pas des rêves, non, non et non ! C’est-à-dire quand Jésus vient me voir, je suis vivant et lui aussi est vivant.

Je revenais donc du Ciel ce jour là, arrivé sur une haute montagne à 20h, j’ai vu Papa Abraham qui m’attendait pour que je vienne diriger une assemblée. Quand je me suis approché de lui au sommet de la montagne, il était assis sur un rocher, un beau rocher au bord de la route, il m’attendait et dès qu’il m’avait vu, il était rentré dans une grande joie et il me dit : « C’est toi que nous attendions pour diriger cette assemblée. » Il avait levé sa main droite pour me saluer, je lui avais aussi tendu la mienne et on s’était salué. Entre temps j’étais très fatigué et j’avais dirigé cette assemblée de 20h jusqu’à 5h30 du matin. Il y avait une foule immense, on pouvait voir là où elle commençait mais non là où elle s’arrêtait, tellement qu’elle s’étendait jusqu’à perte de vue. On ne remarquait que le noir des têtes qui allait jusqu’à l’horizon. Après cette assemblée, nous nous étions encore salués de la main pour nous séparer. Papa Abraham, le médiateur entre les enfants d’Israël et Dieu le Père, c’est lui qui avait levé sa main droite en premier pour me saluer car il m’attendait pour diriger l’assemblée. Le Papa Abraham dont nous lisons dans la bible, il était monté au ciel où il vit ; je vous dis qu’on s’était salué à la main avec lui.

3.Complément n°3

RENCONTRE AVEC PAPA ABRAHAM PARTIE3

Comme je vous le dis souvent…beaucoup pensent/disent que j’avais rêvé…j’avais eu des visions…Non, je n’avais pas rêvé ni eu des visions. Mais nous parlions/échangions avec Le Dieu des Cieux, les Anges des Cieux, les Papas Abraham et tout ça, tout ça… Ce ne sont pas des on-dit, je n’étais pas non plus endormi, mais en chair et en os, vivant, bien vivant, je ne sais pas comment le traduire en MUNUKUTUBA. J’étais vivant, tout ça, tout, ça, j’étais vivant. Cela ne se passait pas dans un rêve ou dans une vision comme les gens le pensent, non, non, non.

Tout ceci, je l’ai vécu en chair et en os, vivant. J’avais vu Papa Abraham et c’est lui qui m’avait salué : il m’avait tendu sa main et moi également et nous nous sommes salués.

C’est comme au cours de ce 3ème millénaire, Dieu Le Père m’avait salué, vous le savez déjà, puis Il m’avait remis La Canne qu’Il avait après qu’Il m’eut fait visiter les 3 mondes. Après cette visite, Il me tendit la main pour me saluer et moi également, nous nous sommes salués puis Il m’avait dit : « vas en Paix, au revoir. Prends Cette Canne, elle est à toi désormais ».  Il m’avait donné La Canne puis nous nous étions séparés.

Voilà mes gros chefs (ce que j’vais à vous dire). Je vous rappelle toutes ces choses pour que ceux et celles qui veulent bien les écrire, le fassent.

J’en ai terminé. Merci. Au revoir et à tout moment mes gros chefs. Au revoir. Que Dieu Soit avec vous, qu’Il vous bénisse, qu’Il vous assiste et qu’Il vous donne, qu’il vous accorde je voulais dire, les tout, les tout, les tout comme Il nous les a déjà accordés.

QUE CELA SOIT AINSI AU NOM DE JESUS CHRIST.

Que Dieu Soit avec vous et avec nous tous.

J’en ai terminé. C’était : MISSOBELE, BAKEKOLO, BABINDAMANA, MBUA KANDA, CIGARETTE AVALON. PETIT CAPITA DE L’ETERNEL. BABOYA BALINGA, MUNTU YA PAMBA,

Je termine ici.
Bonjour, demeurez dans la paix, au revoir et à tout moment. À tout moment, merci, au revoir, merci.

4.Complément n°4

 

PRECISION SUR LE JOUR ET L'HEURE OU JE M'ETAIS MIS A GENOUX

J’avais dit (quand j’étais enlevé par les 3 Anges puis placé dans Les Cieux) que je m'étais agenouillé vendredi à 16h, non, ce n’est pas correct. C’était vendredi à 15h et non 16h. C’est parce que je parlais très vite…voilà pourquoi ces erreurs. Donc, aux Cieux où je me trouvais, lorsque j’avais résolu de demander la permission de revenir sur la terre pour sensibiliser ma femme que j’avais laissée enceinte…Je m’étais mis à genoux à 15h00 (3h de l’après-midi).
Je m’étais donc mis à genoux vendredi à 15h jusqu’à dimanche 15h (de vendredi 15h à dimanche 15h). C’est dimanche à 15h que j’avais vu Jésus.

Donc (je me suis mis à genoux) vendredi à 15h jusqu’à dimanche 15h où j’avais vu Jésus en train de marcher (sur une Haute Montagne) comme je vous l’avais dit.

Voilà donc la précision que je souhaitais donner.

5.LA PASSION DU GM

LA PASSION DU GRAND MAITRE DE L’OPH DU 22 DECEMBRE 1979 AU 08 JANVIER 1982

1) PREFACE :

Ce document que je mets à votre connaissance n’a aucune ambition ou idée de vengeance, bien au contraire il doit être un élément de réflexion pour les frères et sœurs qui voudraient sincèrement évoluer en spiritualité.
Sa présentation très modeste doit freiner l’esprit d’analyse qui nous incite quelque fois à formuler des critiques inhumaines.
Instruisez vous frères et sœurs en lisant attentivement ces écrits de votre Grand Maître qui déballe le déroulement d’une horrible passion.
Que ces souvenirs vous servent de marchepied pour atteindre le salut éternel.
En avant vers la Gloire du Seigneur Jésus Christ.
Paix profonde du Christ à tous les frères et sœurs.

 

Votre Aimé et Cher Grand Maître
Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO
2) AU DEBUT DE 1975

Je devais installer 2 bureaux de notre Organisation au niveau de DUO et MAHOUTA, deux quartiers de Pointe Noire, ceci pour me faciliter la tâche. Au même moment, c'est-à-dire à la même période je devais me rendre à LOUDIMA (ville située dans le département de la LEKOUMOU, chef-lieu).
3) VERS LA FIN DE 1975 et 1976
Comme toujours, je me suis rendu à Pointe Noire pour continuer à travailler.
Arrivé à Pointe Noire, j’ai trouvé une situation très alarmante au sein des 2 bureaux qui s’étaient organisés avant contre moi EMILE.
Les gens qui formaient ces deux bureaux s’étaient détournés de mon enseignement en adoptant des paroles contraires aux miennes. Compte tenu de la situation qui prévalait à cette époque, je me suis rendu aussitôt, de nouveau, à LOUDIMA.


Deux jours après mon arrivée, je reçus une visite d’un frère du groupe qui me dira : « les deux bureaux se sont entendus, ils cherchent à te faire périr pour bénéficier de tes miracles. Ils disaient : « Le soit disant Grand Maître vous freine dans votre évolution spirituelle, quant à nous, il nous a tout donné et sommes capables de vous avancer rapidement en spiritualité mais LOUFOUA nous gêne dans l’évolution spirituelle. Il faudrait donc l’éliminer physiquement »


Parmi les meneurs qui prodiguaient ces conseils, un avait signé un pacte avec une maison mystique et devait mourir dans 3 jours qui suivaient le jour où il m’a rencontré. Selon les renseignements fournis par ses propres collaborateurs, cette mort devait arriver après épuisement de l’échéance relative au pacte signé. Pour le sauver, le défunt Monseigneur de l’époque était incapable d’arrêter les esprits qui venaient pour réclamer son âme. Même le réputé Pasteur du pays de l’époque était également incapable de sauver la vie de ce dernier. S’étant sentis incapables, notre meneur devait être refoulé simplement chez lui.


Lorsqu’ils l’ont amené chez le Magori EMILE, ce dernier était sauvé et ce jusqu’à présent. Parlant toujours des meneurs, l’ami de celui qui a été sauvé aspirait à la fonction de féticheur. Le fétiche qu’il voulait manipuler s’appelle le NKOKO. L’initiateur de ce dit NKOKO, lui avait demandé, pour son épanouissement, des âmes pour qu’il devienne féticheur de NKOKO comme lui.
Certainement, ce dernier avait honoré les vœux de l’initiateur de NKOKO ! Preuve ? Il y en a plusieurs.


Après il fit ma découverte et est venu me voir. Il demanda à Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO de lui venir en aide sur beaucoup de problèmes dont il souffrait. Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO est venu à son aide, et après ce dernier lui demanda de l’introduire dans son Organisation : Chose faite. Par la suite, ce dernier était passé adhérent de l’Organisation que représente LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile.


Ces meneurs ingrats dont la vie était déjà terminée, qui seraient aujourd’hui poussière comme le commun des mortels, après leur avoir accordé des secours appréciables jusqu’à retrouver leur vie, se sont entendus pour me faire périr physiquement par simple jalousie. Les prétendus sages et hommes très avancés en spiritualité étaient incapables de résoudre leurs problèmes. Pour réussir leurs manœuvres diaboliques, ils avaient acheté des machines à écrire pour recopier les réponses de Notre Organisation, rappelons en passant que dans le passé notre Organisation nous répondait par écrit. 

 

C’était un moyen de prendre les sacrifices d’autrui afin de les utiliser à leur fin. Ils fomentaient tout ce qu’il fallait fomenter pour noircir le nom, la réputation et la vie de Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO. Ma photographie était placée partout, exposée partout, pour que je sois au vu de tout le monde et pour que n’importe qui, même de la rue, me reconnaisse en cas de recherche au moment opportun.

 


Chose qui était faite par les 2 dirigeants des bureaux de l’année 1976-1979. Ces deux présidents de l’époque avaient qualifié notre O.P.H de « Magori » et surtout son Représentant.


Les conseils de détournements devaient être prodigués aux frères et sœurs qu’ils encadraient en disant « LOUFOUA vous trompe, vous vole, c’est un escroqueur, un malfaiteur, TUONS LE…Nous sommes très capables de le relever, de vous amener rapidement à l'élévation spirituelle. Ce soit disant Maître nous gêne, faisons tout pour l’éliminer physiquement »


Rassasiés de leurs conseils, les plus proches de ces deux présidents toujours avertis de leurs manœuvres qu'ils organisaient pour m'éliminer, me mettaient constamment au courant sans que les chefs du complot, les concernés, ne le sachent.


A Pointe Noire, les réunions se tenaient à ces propos, c'est-à-dire ils ne priaient que l’élimination d’Emile. Ils allaient brûler des bougies sur les montagnes tour par tour, tout ceci uniquement pour arriver à éliminer un pauvre type comme LOUFOUA qui leur a rendu des services jusqu’à sauver leur vie.


4) En 1977 et début 1978
Je me suis encore rendu à Pointe Noire.En arrivant, l’atmosphère semblait plus émouvant, je cherchais à tenir une réunion entre les deux bureaux pour régler leur conflit. Dans leur finesse les deux bureaux ont manifesté devant les frères et sœurs qu’ils ne s’entendaient pas, or au fond c’était une bonne cuisine des loups, une ruse pour me faire venir à Pointe Noire afin de m’avoir et accomplir leur sombre mission.


Le soir même de mon arrivée à Pointe Noire, j’ai essayé de voir le 1er et le 2ème Présidents d’une manière inattendue. Je voulais savoir la cause fondamentale de leur mésentente. En réponse on m’adressa des menaces dans des tons ahurissants. Les frères et sœurs préparés pour la circonstance ne voulaient plus me sentir en me disant que vous devez être Grand Maître pour les autres mais plus jamais pour nous. Ceci se passait à MAHOUATA au 1er bureau. Désolé, j’étais sorti de la case pour rentrer à mon domicile. Dans la rue, les jeunes commençaient à m’indexer et criaient en disant : « tu as toujours été protégé mais maintenant tu es livré par tes propres membres. Ta fin approche, c’est fini, tu es livré par tes propres membres. Ta fin est approche, c’est fini, tu ne repartiras plus jamais à LOUDIMA où tu as toujours l’habitude de te cacher. »


Déçu, tout tremblant, j’ai fait un effort pour partir. Etant à pied et ne pouvant plus arriver à DUO c'est-à-dire au domicile du 2ème Président, je suis allé chez moi à VOUNGOU dans la nuit.


Le lendemain, samedi matin donc, devant ma porte, le sol était labouré par plusieurs traces de beaucoup de marques de chaussures. Deux jours après, le soir du dimanche à lundi, je me rendis vers le mont LOUSSALA, près de KM4, à Pointe Noire, où j’eus passé la nuit.

 

Le lendemain je suis allé voir le doyen BAKALA Nicolas. Ce dernier m’avait réconforté et après je devais aller chez le frère Hubert passer la nuit. Le lendemain, j’avais demandé aux 3 frères qui étaient venus me rendre visite d’aller me déposer à HINDA Gare CFCO chez mon ami pour me reposer.


A la gare de HINDA, vers 6 heures du matin, j’avais vu autour de moi 4 jeunes en train de parler en me montrant du doigt et disant tout en s’interrogeant : «  C’EST LUI » ? Les autres acquiesçaient : « OUI C’EST BIEN LUI ». Suffoqué d’émotion, puisque j’étais accompagné d’un certain BOUNKAZI Séraphin que nul parmi les anciens de l’OPH n’ignore, j’avais donc dit à mon compagnon qui était le 1er promoteur en divulguant tout ce qu’il savait de mauvais que fomentaient contre moi les deux bureaux anciens DUO et MAHOUATA. Ne voulant pas demeurer sur place, je demandai à mon compagnon d’avancer à pied tout doucement jusqu’à ce que nous ayons l’occasion de rentrer à Pointe Noire. Tout en progressant dans la marche à pied avec le 1er, à quelques mètres de la gare de HINDA, sur la Nationale 1 qui relie Brazzaville et Pointe Noire, une foule de jeunes gens avait barré la voie. Sans crainte nous avions avancé à proximité, près du groupe de jeunes, ils disaient à haute voix en m’indexant, sautillant de joie : « Grand Maître aujourd’hui samedi, tes intestins seront dehors et broyés ». Chacun avait à la main un coupe-coupe ou un bâton. Le groupe se composait au moins de 30 personnes, tous, des garçons. Je continuais à avancer en passant au milieu d’eux. Après quelques dizaines de mètres, nous fûmes arrivés dans un village mon ami et moi. Nous nous étions arrêtés pour attendre le car afin de nous rendre à Pointe Noire. Ce fut un jour de samedi.

 


Compte tenu des menaces que proférait la foule des brigands qui en voulait à ma vie, je ne pouvais plus continuer à faire la distance à pied. Que racontaient les gens à haute voix ! Ceux qui constituaient la foule : «  aujourd’hui Emile ne repartira plus jamais vivant à LOUDIMA là où il a l’habitude de fuir. Nous attendons notre chef qui vient derrière pour accomplir notre mission. Tout ceci se disait à haute voix. Aujourd’hui c’est fini, ta vie est terminée. Tu nous as trop menti et volé des sacrifices.
Les 2 bureaux t’on écarté et vendu. Nous avions reçu les instructions et tous les droits de te tuer. Ces jeunes parlaient à haute voix. Très désolé, je disais : Seigneur Dieu le Créateur depuis ma naissance jusqu’à ce moment précis si j’avais fait du mal à mon prochain, ou si j’avais menti un frère, une sœur ou d’autres personnes consciemment ou inconsciemment, Seigneur laisse et donne la force et le courage à ces jeunes de me faire mourir ; mais si c’est par la jalousie des gens, Seigneur aide-moi.


Démoralisé et très touché du fait que les frères sur lesquels j’avais mis tout espoir et confiance me jouaient un coup qui coûterait ma vie terrestre et un instant, j’avais demandé à mon Dieu de m’aider très sérieusement.


Le groupe s’étant calmé, sur le champ on voyait venir une Land Rover bien chargée de bois de chauffage. Je demandai à mon compagnon de l’arrêter. Ce dernier me répondit qu’elle est trop chargée et qu'il eétait impossible qu’elle puisse nous transporter.


J’insistais et l’ami fit signe. Le véhicule s’arrêta et nous prit à bord. Le chauffeur nous interrogea où devrions nous descendre ?
A Pointe Noire, avions nous répliqué. Arrivés au marché de MBOTA nous descendîmes et avions pris aussitôt une voiture taxi jusqu’à DUO où je devais me reposer. On était chez le Président du bureau de DUO. La salle où on s’était rassemblé était pleine des gens qui parlaient à voix basse. Dès qu’ils s'étaient rendus compte que j’étais déjà dans leur milieu une panique les gagna. Certains étaient presque étourdis. Je commençais de faire le compte rendu de tout ce que j’avais vécu et enduré au cours de ma sortie. L’Assemblée n’osait pas m’écouter, me suivre et me comprendre. A cette époque, mon épouse enceinte et à terme était abandonnée chez ce frère Président de DUO. Compte tenu des menaces que je franchissais, j’avais préféré laisser ma femme pour qu'elle accouche à Pointe Noire. Comme le Président de DUO souhaitait la garder chez lui jusqu’à l’accouchement, j’avais accepté et la conclusion était tirée sur cette affaire.

 


Au lendemain matin, un dimanche, je devais voyager sur LOUDIMA où j’habitais eu égard au comportement des frères et sœurs à Pointe Noire à l’époque. La première scène s’était passée le samedi de 8 heures à 10 heures du matin.


A mon absence de Pointe Noire, la clique des ambitieux racontait des choses invraisemblables à voix basse à mon endroit. Un des conspirateurs, toujours averti des démarches diaboliques qu’ils organisaient viendra à LOUDIMA pour me tenir informé de vive voix de tout ce qui se tramait.


Quelques jours plus tard mon épouse accouchera d’un garçon nommé Ismaël Dieu merci.


5) Au début du mois d’octobre 1979
Mon épouse me rejoindra à LOUDIMA. Comme le climat devenait de plus en plus malsain entre les 2 bureaux, mon épouse était obligée d’écourter son séjour à Pointe Noire bien qu’ayant accouché récemment. La mésentente sournoise n’avait pas d’autres buts que de m’avoir. Je m’étais décidé de me rendre à Pointe Noire pour la circonstance.


6) Le 22 décembre 1979
Je réalisais de nouveau le voyage sur Pointe Noire pour voir ces frères afin de tenter encore une réconciliation. Arrivé à l’aérodrome de cette capitale presque tout Pointe Noire était au courant selon les gens qui parlaient en pleine rue quand je passais à pieds. J’étais passé voir 2 frères qui travaillaient dans une même compagnie. L’un de ces frères m’accompagna jusqu’au siège de MAHOUATA. Parvenus au lieu quelques minutes plus tard l’atmosphère au sein des frères et sœurs commençait à se ternir. A peine un moment le président de ce siège arrivera et me dira bonjour tout furieux. Il rentra dans sa chambre, sortit pour aller s’entretenir avec les frères et sœurs qui se trouvaient dehors.


La causerie terminée, il rejoignit la maison où je me trouvais c'est-à-dire au salon de sa propre maison. En un tour de main, les frères et sœurs se regroupaient et se parlaient à voix basse. Il faisait déjà 13h puis 13h 30mn et enfin 15h. A cette heure-là l’atmosphère se ternissant de plus en plus. J’étais alors devenu une bête noire à leurs yeux. Emotionné par le langage du président et ses proches collaborateurs, je ne comprenais plus ce qui devait m’arriver. Vers 17h, un hôtel devait m’être proposé en ville de Pointe Noire et le numéro de la chambre était « 62 ». Vraiment, devant cette situation éblouissante, j’étais plus que menacé. Pour partir de ce lieu, je leur avait demandé d’aller au cinéma mais le groupe ne voulait pas m’accorder cette permission. C’était par insistance que je réussis à y aller non pas à bord d’une voiture proposée pour mes courses disait-on mais à bord d’une voiture d’un frère que je ne voudrais pas révéler le nom ici.


Dans la salle de cinéma j’avais retrouvé tout le monde qui se retrouvait au siège de MAHOUATA cette soirée-là. Le film qui nous était présenté correspondait à la scène qui m’attendait en cette période difficile. Vers minuit, nous étions sortis du cinéma et nous nous sommes rendus à l’hôtel pour annuler la chambre déjà payée par eux. La chambre dans laquelle je devais passer la nuit. Les quelques heures qui restaient pour voir le jour, ont été écoulées ailleurs. La troisième nuit, je m’étais déplacé du lieu où je me trouvais pour aller passer la nuit sur une certaine montagne. Quand je quittais ce lieu, après, un groupe de gens vint me chercher aux environs de 3 heures du matin pour les intentions qu’ils connaissaient.


Celui qui m’apporta l’information devait me faire connaître le programme arrêté. Cette fois-ci ce fut un autre qui m’accompagna. Pas celui du mois d’octobre. Mon compagnon était resté au lieu où je dormais. Aux environs de 3 heures du matin, il était dérangé par un groupe de gens qui frappaient fortement à la porte en disant : « Faites-nous sortir ce grand voleur, l’escroqueur, le faux Maître, le Magori féticheur, voire même Magicien » Comme ils insistaient, mon compagnon ouvrit la fenêtre, remarqua dans le groupe la présence du président de MAHOUATA à l’époque parlant et éclairant la chambre qui m’a été destinée avec une lampe de poche ; heureusement que j’étais absent cette nuit-là, sinon j’étais bon, je serais mort. Chacun d’eux possédait un bâton qu’il brandissait. N’étant pas satisfait, le groupe va ouvrir la porte pour vérifier si réellement j’étais absent.


Le lendemain matin, mon compagnon vint m’apprendre la nouvelle odieuse et dramatique. Paniqué en moi-même je ne savais où aller et que faire. La majorité des frères et sœurs devenaient discrets et les autres me fuyaient. J’étais resté très déçu. Les slogans allant dans le sens de la critique destructive faisaient rage. J’étais très, très abattu. Sincèrement, j’étais resté seul et sans parole aucune. Ceci se passait entre les dates du 22 au 23 décembre 1979.


7) Au matin du 24 décembre 1979
La passion était plus que jamais dure. Je ne me permettrais pas de tout raconter parce que c’était plus que lamentable et très triste. La passion continuera du 24 décembre 1979 au 8 janvier 1980. On m’enferma dans une maison où un groupe de gens me gardait. Tous ceux qui me gardaient étaient devenus mes ennemis. Imaginez lorsqu’un ennemi te garde et surveille sur place, quelle idée peut-on avoir ? Tout en me gardant, ils se moquaient et faisaient tout ce qui leur semblait bon à mon endroit. Ce que je relate maintenant, les frères et sœurs des 2 bureaux de l’époque ne l’ignorent pas. J’étais bien enfermé dans une maison, celle d’un président de notre Organisation choisi par moi-même. Cette maison du président de l’époque se situait au bord de la grande circulation bien goudronnée qui mène au fond de NTIE-NTIE et à la ville de Pointe Noire dans le quartier DUO. J’étais gardé et ensuite transporté à l’abattoir lieu qui était destiné pour me faire mourir et brûlé sans tombeau. Ce que je me permets d’écrire ici étaient bien les paroles qu’avançaient les meneurs, les auteurs du mouvement ou attentat de 1979 à 1980.


Nul de Pointe Noire n’ignore cette situation dramatique qu’a connu LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile en cette période très pénible. Actuellement, je remarque que la façon de sensibiliser les adeptes change chez les autres membres. Ce n’est pas étonnant parce qu’au moment où le Seigneur Dieu avait fait partir de la Belle Cité son premier ange Lucifer qui s’enorgueillissait et ne voulait plus jamais obéir à l’Eternel Son Dieu qui lui avait octroyé cette puissance, en le chassant des Cieux, Lucifer qui était devenu SATAN avait dit : Je veux tout faire pour détourner tout le monde afin que tous soient à/de mes côtés et l’Eternel répliqua: " ça ne fait rien même si on trouvait un seul sur la terre qui nous soit fidèle, il nous suffira pour prêcher la Bonne Nouvelle.


Il en sera de même pour tous ceux-là qui tentent de détourner les enseignements de notre Organisation LOUZOLO. Seulement qu’ils comprennent que chaque acte mérite toujours un salaire. Qu’ils s’attendent à des récompenses. Les gens qui m'en voulaient et qui continuent à m’en vouloir appartiennent à beaucoup de maisons mystiques, fétichistes et autres. Ont-ils cherché à éliminer physiquement ( tuer) leurs premiers initiateurs ?


Pourtant malgré les sommes d’argent versées par eux à ces maisons, ils n’avaient jamais des résultats satisfaisants. Pourquoi ne cherchaient-ils pas à réclamer leur argent ? Maintenant qu’ils ont à faire à un Congolais, ils s’activent pour me faire du mal. C’est une lâcheté. Notre O.P.H. à travers son Représentant les avait aidés efficacement jusqu’à obtenir la guérison de leurs maladies, la résolution de leurs multiples problèmes mais malgré ce bienfait,  en récompense ils tentent toujours de me faire du mal.


C'est ce que pensent ceux-là. Si tous ceux qui avaient sollicité l’aide spirituelle pour leurs multitudes problèmes ont été aidés jusqu’à recevoir les résultats tant attendus, il est aussi possible de les remettre à là où ils ont été trouvés et Dieu rendra justice.


Nous pouvons nous tromper entre nous mais au grand jamais nous pouvons tromper Dieu. Je redemande à toutes et à tous de se retirer librement si la voie ne leur plaît plus au lieu d’enliser les autres dans leur comportement.


Posez votre problème librement sans tapage et je vous remettrai ce que vous avez dépensé pour l’Organisation au lieu de chercher ma mort. Sache bien frère/soeur que tu ne seras pas Eternel sur cette terre et Dieu notre Grand Dieu rendra justice. Jamais tu n’échapperas à son épée. La justice est demandée et déclarée.


Chacun aura sa réponse exacte même s’il pense seulement au fond de lui-même le mal de Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO.


La justice Divine est déjà déclarée.

 

Chacun doit faire son examen de conscience. Dieu donnera la récompense à chacun d’entre nous. Voilà à peu près frères et sœurs les raisons qui ont fait que cette fête des enfants du 24 décembre de cette année 1982 soit pour moi Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO mon premier anniversaire de ma passion organisée et déclanchée par mes proches collaborateurs qui étaient dans leurs difficultés au seuil de la mort et que j’ai sauvé la vie.


Cet anniversaire sera célébré chaque année en mémoire de la passion du Grand Maître GuyEmile LOUFOUA CETIKOUABO.
douloureux événement chaque année du 22 décembre au 8 janvier.


Lisons dans Psaume 100 : 1-5
1 Psaume de louange. Poussez vers l`Éternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre!
2 Servez l`Éternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence!
3 Sachez que l`Éternel est Dieu! C`est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage.
4 Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom!
5 Car l`Éternel est bon; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération.
Que la Paix vous soit donnée de la part du Seigneur Jésus Christ Notre Dieu.

AMEN
Votre Frère en Christ Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO